Mes travaux ont ouvert des nouvelles pistes de compréhension
dans le cerveau
À travers des recherches en génétique et neurosciences, notamment en étudiant le rôle
des ARN non
codants, dont les microARN mitochondriaux, dans la régulation des fonctions neuronales.
J’ai travaillé dans des environnements de pointe comme le Joslin Diabetes Center à
Harvard et
l’Inserm, où j’ai dirigé une équipe dédiée à la génétique et à l’épigénétique des
maladies touchant
le cerveau. Ces recherches ouvrent des perspectives pour mieux comprendre des
pathologies complexes
en lien avec le fonctionnement cérébral et ses dysfonctionnements .
Mes travaux ont exploré la complexité des mécanismes moléculaires et épigénétiques qui
influencent
le développement et le fonctionnement cérébral, avec un accent particulier sur les
maladies
neurodéveloppementales et métaboliques A l’INSERM, j'ai dirigé à l’Inserm l’unité
“Génétique et épigénétique des maladies
métaboliques,
neurosensorielles et du développement” (Inserm/Université Paris Descartes)
et étudié l’origine génétique du syndrome “Ravine”. Son étude montre pour la première
fois,
l’association entre une maladie héréditaire humaine et la mutation ponctuelle d’un gène
“sauteur”
non codant, c’est-à-dire composé d’éléments répétés dans le génome, longtemps considérés
comme
inutiles. Les résultats, publiés dans la revue PNAS, montrent qu’une seule modification
du gène
entraîne cette maladie létale et que ce type de gène pourrait jouer un rôle important
lors du
développement cérébral.
Dans le cadre de travaux post-doctoraux, de 1997 à 1998, j’ai établi une modélisation
avec des
souris pour étudier la formation de la mémoire en tant qu’ancienne étudiante de Harvard,
Boston et
du Salk Institute à San Diego